Au travail sans ma voiture
A - Bilan de l'expérimentation réalisée à la DDE du Gard. Rapport de synthèse : octobre 1998. - 29 p.
B - Bilan de l'expérimentation réalisée dans les services publics à Nîmes. Rapport de synthèse. Novembre 1999. 47 p.
Organisme auteur
Source
- Nimes : DDE, 1999 - ill.,cartes h.t.
Résumé
- Volume A - Limiter l'usage de la voiture dans les zones urbaines conduit, au-delà de "solutions techniques toutes faites" , à retrouver d'abord une attitude plus impliquée dans l'avenir de la cité.
En construisant - aux côtés de la ville de Nîmes et de son opérateur de transports urbains - une démarche d'expérimentation de transfert modal, la direction départementale de l'équipement du Gard a voulu se situer explicitement dans cette perspective.
Cette expérience, tentée le 22 septembre 1998, a donné des résultats d'une ampleur très significative. 4O % des agents en poste au siège nîmois de la DDE ont ainsi spontanément changé de moyen de déplacement et le taux d'utilisation de la voiture individuelle a chuté de 88% à 48%.
L'analyse détaillée de cette opération permet de comprendre les conditions de sa réussite. Les riches enseignements qu'elle apporte, tant au niveau local qu'au plan national pourront être utilement mis à profit.
Volume B - Le 22 septembre 1999, dans le cadre de la journée "En ville, sans ma voiture?" organisée à Nîmes, les services publics ont expérimenté de nouvelles pratiques pour leurs déplacements domicile- travail.
Cette action innovante, unique en France, à cette échelle et avec cette envergure, a concerné une quarantaine de services et environ 10 000 salariés. L'organisation et l'animation en ont été confiées à la direction départementale de l'équipement du Gard, qui a assuré cette nouvelle mission de "conseil en mobilité".
Les changements de comportement observés sont encourageants, puisque, en moyenne près de 10% des agents ont "laissé leur voiture au garage", ce niveau d'implication montant à environ 40% à la DDASS et à la DDE.
Ces résultats dépendent avant tout de la réussite de la sensibilisation effectuée en amont et surtout de l'implication de la direction, indispensable pour renforcer la motivation individuelle et aussi pour préparer la pérennisation des changements observés qui ne sont pas négligeables. Les plans de mobilité entrepris dans les organismes permettent d'observer environ 5 à 10% de changements durables dans les comportements.
Cette expérimentation est donc un exemple pertinent, à suivre et à développer, tant à Nîmes qu'au niveau national, sous la forme d'une véritable politique spécifique de mobilité, en direction des employeurs et de leurs salariés.
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