Gares et quartiers de gares : signes et marges.
Lille, Rennes et expériences internationales (Italie, Japon, Pays-Bas). Actes du séminaire international du 22 mars 1999 à Villeneuve d'Ascq.

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Résumé

Ce rapport propose une réflexion sur les notions de gares, de centres, et de centralités. Il met l'accent sur la dualité des dynamiques qui associent ces termes et les inscrivent de manière complémentaire ou concurrente dans des logiques de proximité (le territoire) ou de connexité (le réseau). Le document, composé d'une série de regards de chercheurs et d'universitaires, issus de disciplines voisines - aménagement, géographie, architecture - est organisé autour de trois parties.
La première s'intéresse aux continuités physique et temporelle appliquées aux terrains de Lille et de Rennes. Elle aborde, sur le long terme, la question du rôle des gares dans l'extension du centre ville, à partir d'une analyse de la planification et des projets urbains. Les expériences lilloises et rennaises offrent de ce point de vue des profils contrastés où jouent la position de la gare dans la ville - plus ou moins éloignée du centre - associée au type de gare - terminus ou passage.
La deuxième partie s'attache surtout à la notion de connexion ; elle replace les gares lilloises et rennaises dans le système des transports publics. Le lieu du transport est alors analysé en fonction des potentialités du noeud à être réinvesti pour résoudre un ensemble de dysfonctionnements (saturation, coupure...) sur le réseau ferré, tout en valorisant des opportunités urbaines laissées jusque là en jachère.

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