Plans (les) de mobilité durable des salariés. Phase 3 : évaluation comparative et transversale de 5 sites. Rapport final.

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Résumé

Pourtant inscrits dans la sixième orientation de la loi sur l'air de 1996, puis à nouveau dans la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU), les plans de mobilité des salariés se mettent en place lentement. Cette recherche dresse un bilan de cinq sites : le carrefour Pleyel à Saint Denis, le centre administratif et les sites de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS), le quartier Meriadeck et l'hôpital Pellegrin à Bordeaux, douze services publics de Nîmes et l'usine ST Microelectronics à Grenoble. Elle montre que l'impulsion des collectivités locales est décisive, mais que la démarche est longue à construire. Il faut rassembler de nombreuses conditions, tant internes aux entreprises que dans le contexte urbain, pour promouvoir des mesures significatives. Les salariés lui réservent toutefois un accueil favorable.
La démarche de l'usine ST Microelectronics est exemplaire : des mesures d'ampleur y ont été prises dans un laps de temps très court. Son objectif d'ici 2005 est qu'un déplacement sur deux soit en mode de transport alternatif à la voiture individuelle. Ailleurs, le bilan est inégal. Seule la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) a atteint la phase 3 du projet, celle de la mise en oeuvre effective des mesures. Les trois autres sites sont en phase d'étude et d'élaboration des projets.

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