Analyse et spatialisation de scénario intégré de changement global sur la forêt française (projet FAST).
(Analysis and spatialization of global change integrated scenarios over the french forest).
23 octobre 2013.
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- Champenoux : INRA Nancy, 2013 - 72 p., bibliogr., tabl., graph., ann., cartes
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Résumé
- Ce projet "FAST" a pour objectif d’analyser les évolutions régionalisées de la forêt métropolitaine face aux aléas climatiques et biotiques. Le projet prend en compte différents scénarios de gestion forestière, d’atténuation et d’adaptation, croisés avec des scénarios d’évolution du climat. Trois volets compose ce projet :
- la collecte, la mise en forme et l’organisation des données et des paramètres sur toute la France métropolitaine, constituant les différentes "couches" : sols, forêts et climats ;
- une étape d’évaluation, d’analyse et de développement des modèles, prenant en compte les effets abiotiques et biotiques ;
- l’analyse des impacts régionalisés à l’échelle nationale : les changements de fonctionnement et de productivité des écosystèmes forestiers, les risques sur la forêt française en interaction avec les aléas climatiques.
Une part importante de FAST a porté sur l’amélioration de deux modèles : GO+ et ORCHIDEE-FM.
Les simulations montrent jusque vers les années 2050 une légère augmentation de productivité primaire nette puis une décroissance, en relation avec l’augmentation des sécheresses du sol et de l’air et des températures maximales en été. Des disparités régionales peuvent être mises en évidence, la région méditerranéenne et le sud-ouest apparaissant tout particulièrement affectés. Les simulations mettent en évidence, pour les pinèdes, l’importance du rôle de la végétation accompagnatrice et de sa gestion dans des sylvicultures très intensives, suggérant une aptitude compétitive accrue de cette végétation. Les résultats montrent aussi l’impact de la préparation du sol qui déstocke systématiquement le carbone du sol dans les plantations avec labour à chaque régénération. Ces résultats confirment ceux de projets antérieurs (Carbofor, Climator), avec un affaiblissement par les sécheresses de la production forestière des sylvicultures intensives entre 2035 et 2085.
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