Analyse du marché de la propulsion électrique de véhicules utilitaires légers.
- Annexe 1 - Secteurs d'activité avec un kilométrage annuel moyen des véhicules inférieur à 12000 km/an.
- Annexe 2 - Achats annuels de véhicules utilitaires par les secteurs détectés(neuf et occasion).
- Annexe 3 - Définition des professions, questionnaire et bilan des enquêtes.
- Annexe 4 - Analyse par secteur d'activité des résultats de l'enquête.
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- Paris : EDF, 1991 - 28p.
Résumé
- Cette étude du marché potentiel des véhicules utilitaires légers a pour but d'identifier les principales flottes de véhicules utilitaires légers (VUL) détenues par les entreprises et d'en caractériser les déplacements pour les comparer aux performances actuelles et à moyen terme du véhicule électrique.
L'analyse s'appuie sur une enquête de l'OEST qui définit les VUL comme l'ensemble des véhicules, camions et camionnettes de moins de 3 tonnes de charge utile de toutes carrosseries.
La sélection des activités favorables au véhicule utilitaire et l'analyse des véhicules neufs pour chaque profession permet un classement des secteurs d'activité intéressants pour une démarche commerciale en faveur du véhicule électrique.
Les véhicules électriques ont une autonomie d'environ 60 km/jour à une vitesse inférieure à 80 km. Les véhicules qui parcourent plus de 12000 km par an sont donc concernés par le véhicule électrique : ils constituent la moitié des camionnettes (2 millions ) actuellement en service.
Une enquête a été menée par le cabinet ALGOE en juillet 1991 auprès de 176 entreprises (320 véhicules) de la région lyonnaise. L'analyse des résultats montre que la pratique d'utilisation des véhicules est majoritairement compatible avec les possibilités du véhicule électrique :
- une charge moyenne inférieure à 50% de la charge utile pour 82% des véhicules,
- un kilométrage journalier moyen inférieur à 80km pour 58% des véhicules et inférieur à 100 km pour 83%,
- peu de véhicules (37%) effectuent plus d'une fois par mois un déplacement de 100 km.
Les artisans et commerçants qui achètent 31 000 véhicules utilitaires neufs par an sont, dans l'ensemble, une cible commerciale pour le véhicule électrique.
Hors services publics (télécommunications, postes, eau, gaz, électricité et administration), il existe un marché favorable compris entre 40 000 et 100 000 véhicules par an sur les 400 000 véhicules neufs vendus chaque année.
Selon les critères de kilométrage journalier et le chargement des véhicules utilitaires, les professions qui ont un comportement favorable au véhicule électrique sont : la boucherie, l'alimentation générale, les jardineries, l'habillement et les artisans plombiers.
Pour développer la vente des véhicules électriques il faudrait donc :
- définir les véhicules réfrigérés électriques avec les fabriquants,
- évaluer l'impact sur le prix du renforcement du véhicule pour maintenir un couple charge - volume utile identique entre les utilitaires électriques et thermiques.
- prendre en compte la taille du marché dans la détermination des prix. Le marché correspond à un volume de production compris au plus entre 130 et 330 véhicules/jour pour le marché français. L'approche actuelle du groupe PSA qui veut concentrer la production dans une seule usine en Europe pour les marques Peugeot - Citroën, voire Fiat associé à PSA pour les utilitaires, semble être la mieux adaptée.
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