Les perspectives de la demande de transport à l'horizon 2015.
Réflexions préparatoires aux schémas de services collectifs de transport et aux contrats de plan Etat-Régions.
Atelier sur les orientations stratégiques de la politique des transports et leurs implications à moyen terme.
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Source
- Paris : Commissariat général du plan, 1998 - 88 p., ann.,tabl.,graph.
Résumé
- L'atelier a organisé une expertise contradictoire des simulations à long terme de la demande de transport. Pour ce faire, il a confronté les modèles de trafic du ministère des transports (SES), de l'INRETS, de la Direction régionale de l'équipement d'Ile-de-France et du Laboratoire d'économie des transports de Lyon.
Les préférences de l'atelier, s'agissant des récapitulatifs de projections, vont aux fourchettes de taux de croissance annuel moyen et d'élasticité par rapport à la croissance économique et aux politiques de transport, plutôt qu'à la présentation de résultats médians qui traduiraient mal les incertitudes inhérentes à ces simulations. L'essentiel des débats de l'atelier a porté sur les hypothèses et la construction des scénarios, plutôt que sur la logique interne et les algorithmes conduisant aux résultats en fonction des hypothèses.
La confrontation des modèles de trafic proposés par les différents organismes conduit à deux conclusions principales :
- d'une part, les incertitudes liées aux perspectives de la croissance économique et à ses effets sur la demande de transport apparaissent importantes. Certains modèles suggèrent une grande sensibilité des segments dynamiques du secteur (fret routier, transport aérien, voiture en milieu urbain) à l'activité économique;
- d'autre part, l'évolution de la répartition du trafic entre les différents modes de transport apparaît difficile à infléchir, particulièrement pour le transport de marchandises. Si la croissance devait être durablement élevée, des rythmes d'expansion du trafic qui ne nous sont plus familiers depuis les années soixante-dix pourraient réapparaître engendrant des phénomènes de congestion. Malgré quelques divergences, les modèles suggèrent clairement que seules des politiques très volontaristes pourraient, au mieux, stabiliser la part relative du chemin de fer.
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