Les projets de transports urbains par rail du Royaume-Uni.
Source- Paris : CFCE, 2000 - 26 p.
Résumé- Avec l'augmentation de 30% en volume du trafic routier prévue pour les vingt années à venir et la baisse des dépenses destinées à l'infrastructure routière au Royaume-Uni, la congestion empirera inévitablement. Ces dépenses atteignent aujourd'hui 647 millions de livres, alors qu'elles étaient de 944 millions en 1993.
Le gouvernement britannique - en dépit de l'existence au Royaume-Uni d'un fort groupe de pression routier - ne souhaite en aucun cas développer sensiblement le réseau routier et, alors que les autorités locales tentent de relancer des projets de transports flexibles, intermédiaires entre le bus et le rail traditionnel (bus guidé, tramway, monorail...), il manifeste - comme ce fut le cas dans le Livre blanc sur les transports de John Prescott - de l'intérêt pour les métros légers (light rail), tout en refusant de les financer et en encourageant vivement le financement privé.
Les financements des projets sont théoriquement mixtes, associant l'Etat, les collectivités locales et parfois des financements communautaires. Face au désengagement de l'Etat, le projet de "taxe d'encombrement" récemment inclus dans le projet de loi dans les transports, avec pour but de limiter la circulation dans les centres villes, pourrait participer à ces financements.
Alors que certains projets lancés dans les années 90 aboutissent (Croydon Tramlink, Docklands light rail), d'autres tardent ou sont revus à la baisse du fait des lenteurs administratives ou de manque de financement.
La note tente donc de mettre en évidence la longueur des étapes du processus décisionnel, et les divers montages financiers mis en place pour les derniers projets de construction ou d'extensions de réseaux dans les transports urbains par rail au Royaume-Uni.
© Ministère de la Transition écologique et solidaire