Part de marché des transports collectifs - évolution et perspectives. Mesure de l'impact de l'étalement urbain, de la motorisation et de l'évolution de l'offre sur l'agglomération lyonnaise.
Décembre 2000.
Résumé- Lyon entre 1976 et 1995, construction de 4 lignes de métro, amélioration du réseau de surface, le tout pour plus de 10 milliards de francs d'investissement.
1976, part de marché des transports collectifs : 22%
1995, part de marché des transports collectifs : 21%.
L'agglomération lyonnaise est pourtant située dans le peloton de tête des réseaux français en termes d'usage des transports collectifs. Les investissements n'auraient-ils donc servi à rien ? Est-il illusoire de vouloir faire progresser la part de marché des transports collectifs face à la voiture ?
C'est à ces questions que cet ouvrage tente de répondre, car l'exemple de Lyon ne constitue pas l'exception mais la règle en France. Les auteurs de cet ouvrage décortiquent ainsi les tendances lourdes à l'oeuvre pour expliquer et quantifier l'évolution de la part de marché des transports collectifs. Si l'amélioration de l'offre de transport en commun et l'évolution des conditions de circulation ont fait croître cette part modale d'environ 15% à 20%, l'étalement urbain l'a fait baisser de 8% à 10% et l'accroissement de la motorisation de 11% à 15%. Les " autres facteurs " jouent également un rôle non négligeable.
Si l'amélioration de l'offre de transports collectifs apparaît comme une condition nécessaire à un accroissement de son usage vis-à-vis de la voiture, elle n'est, par contre, pas une condition suffisante. La maîtrise des localisations et de l'usage de la voiture apparaissent ainsi comme des conditions indispensables à la réussite des objectifs de nombreux Plans de déplacements urbains français.
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