L'intérim dans les transports et la logistique.
Source- Lyon : DRE, 2002 - 54 p., ann.,tabl.
Résumé- Dans un secteur marqué par une pénurie de main-d'oeuvre et une forte progression du recours à l'intérim (51% de croissance sur la période 1998-2000), la présente étude se fixe les objectifs suivants :
- évaluer le phénomène " intérim " dans le transport et la logistique,
- comprendre les logiques d'acteurs,
- orienter l'action.
Depuis 1994, l'emploi dans les métiers de la logistique et du transport croît plus fortement que dans l'ensemble de l'économie. Les missions d'intérim en transport et logistique connaissent une forte croissance. Elles ont progressé au niveau national de 30% en 2000 et 40% pour le seul transport routier. Le secteur des transports et de la logistique se classe ainsi au troisième rang des secteurs consommateurs de personnels de travail temporaire après le BTP et la métallurgie. En Rhône-Alpes, 1 580 431 contrats d'intérim ont été conclus en 2000 tous secteur confondus, dont 228 000 par des entreprises de transport et logistique, soit environ 14%.
La durée des missions en transport et logistique est plus courte que dans les autres secteurs (1,47 mois contre 2,16) mais s'allonge. Par ailleurs, l'analyse des statistiques disponibles ne permet pas de conclure à une utilisation saisonnière de l'intérim. Il s'agit donc là d'une idée reçue.
Le diagnostic conduit à mettre en lumière des pratiques très différentes entre les entreprises de transport et de logistique. Les premières ne recourent qu'occasionnellement à l'intérim et dans des proportions limitées (2 à 4% de l'effectif). Les secondes utilisent l'intérim pour gérer la variabilité de leur activité. L'intérim atteint dans les entreprises de logistique jusqu'à 50% des effectifs.
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