Transport routier de marchandises par des véhicules de moins de 3,5 tonnes.
Source- Limoges : DRE, 2001 - 113 p., tabl.,graph.,cartes
Résumé- L'activité semble susciter un certain engouement de jeunes responsables d'entreprises n'ayant pas forcément une grande expérience dans l'activité du transport de marchandises.
Bien souvent ce sont des personnes qui voient dans cette activité un complément intérressant à leur activité première. Certaines entreprises assurent par exemple du transport de voyageurs (taxis...) et se mettent à réaliser du transport de marchandises.
Au sein de la région Limousin, la Haute-Vienne fait figure de département ou l'activité semble la plus développée, notamment en nombre d'entreprises.
Les entreprises y sont résolument tournées vers l'activité TRM, la part de la diversification d'activité y est ainsi plus faible ou alors les activités complémentaires sont d'un moindre poids.
Mais dans ce département, comme dans les deux autres départements de la région Limousin (Corrèze et Creuse), la structuration de l'activité se fait autour de petites unités. Le plus souvent, les responsables des entreprises s'occupent eux-mêmes des livraisons et/ou des courses en prenant la "casquette" de conducteur. Mais ils peuvent avoir également une autre activité professionnelle à côté et doivent nécessairement s'atteler aux tâches administratives et au secrétariat (la gestion et la comptabilité étant généralement confiées à un cabinet extérieur).
Au final, les volumes d'heures travaillées par semaine sont très importants tandis que les rémunérations ne sont pas véritablement en adéquation.
L'activité n'apparaît pas toujours très rentable malgré le volume d'activités brassé. Les chiffres d'affaires et les capacités financières propres des entreprises sont assez faibles, suffisamment pour les fragiliser. Cette situation est sans doute due à une très forte concurrence, n'hésitant pas à tirer les prix vers le bas (marges très faibles compensées théoriquement par les volumes d'affaires obtenus).
En tout cas la profession ressent le besoin d'une reconnaissance et d'une amélioration des conditions d'exercice. Dans ce contexte, l'inscription obligatoire au registre des transporteurs est jugée comme un élément positif, capable d'assainir une concurrence parfois déloyale.
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