Auto-mobilité et habitat partagés. Le cas des résidences universitaires dans l'agglomération tourangelle.
Résumé- Il semble a priori que les étudiants puissent constituer une cible d'observation privilégiée, réactive, à même d'anticiper et préfigurer les comportements futurs. L'idée est de tester une problématique visant à évaluer les conditions d'inter-modalité entre la gestion de flottes de voitures particulières à louer ou
coemprunter et la gestion de parcs de logement résidentiel utilisés en temps partagés ou loués.
Ont été enquêtées et suivies plusieurs catégories complémentaires d'étudiants, d'opérateurs institutionnels et privés de logements étudiants et résidences universitaires avec services de loueurs de voitures. Cette approche a été complétée par un repérage des modes de mise à disposition de véhicules automobiles, allant dans le sens d'une banalisation de son usage.
La mobilité urbaine est ici considérée comme un service de proximité. Le rapport à la voiture s'en trouve modifié, puisqu'elle n'est qu'un élément d'une panoplie de solutions intermodales. La question centrale est celle de l'incitation et de la motivation pour utiliser un tel système. Les économies générées par le recours à l'auto-partage ont été démontrées. Le report modal s'accompagne d'un report des dépenses, et cette réaffectation des ressources amplifie l'univers de choix. Plus particulièrement les conclusions portent sur : covoiturage et voiture en propriété ; vers des habitats à intégration de service ; l'environnement service de la voiture ; services de proximité et proximité de service ; vers une politique de service global. Le thème proposé doit s'envisager comme une étape de repérage et de test pouvant induire des perspectives d'action pour le développement d'un mode de gestion globale de la mobilité et de l'immobilier.
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