Voiture (la) partagée et les véhicules en libre-service.
Résumé- L'objectif de cette recherche était d'analyser six sites d'auto-partage (Mobility en Suisse, City car club à Edinburgh en Ecosse, Liselec à la Rochelle, Caisse commune à Paris, Elettra Park à Turin, Wallgreen à Toulouse), et de réaliser :
- pour chacun une évaluation récapitulative, distanciée complétant l'évaluation endogène réalisée par les acteurs/partenaires de ladite expérimentation et permettant de décrypter ses mécanismes et son processus de décision/réalisation, de confirmer (ou d'infirmer) les postulats de base et d'isoler pour analyse les points clés participant à l'originalité de l'expérimentation ;
- pour tous une évaluation transversale, résultant du croisement et de la synthèse comparative des diverses évaluations récapitulatives.
L'analyse récapitulative s'appuie notamment sur des interviews, à la fois des acteurs et des clients du service. Le deuxième pan de cette étude a été réalisé grâce à l'utilisation d'un modèle d'analyse statistique permettant de construire un modèle de comportement à partir d'un certain nombre d'exemples (réseau neuronal).
Les principaux enseignements du modèle sont les suivants :
- le développement des services d'auto partage (AP) doit se faire dans des sites suffisamment irrigués en transport collectif ;
- l'AP se place de plus en plus dans une logique de chaîne de transport ;
- la nécessité pour les clients de bénéficier d'avantages annexes ;
- la " conscience verte " est remplacée par le confort individuel de l'utilisation des services d'AP ;
- le rapport de l'Homme à l'automobile est encore trop affectif pour que les services d'AP se développent sans mesures restrictives ;
- l'intervention de la collectivité est nécessaire pour favoriser le développement des projets (restrictions).
© Ministère de la Transition écologique et solidaire