L'architecture de la voie. Histoire et théories. Thèse soutenue le 22 mars 2013.
Source- Marne la Vallée : Université Paris-Est, 2013 - non pag., bibliogr., photogr.
Résumé- À partir la fin des années 1980, la multiplication de projets de rues, de routes, d’autoroutes et de parkways confiés à des architectes ou des paysagistes était souvent interprétée comme la "renaissance" d’une tradition qui aurait perduré jusqu’au XIXe siècle, avant que la voie ne soit plus régie que par des préoccupations techniques. Il s’agit, dans ce travail, de vérifier et d’approfondir cette hypothèse, en étudiant comment, de l’Antiquité à nos jours, s’est expérimentée, inventée ou théorisée une manière de concevoir la voie, dans sa dimension concrète et tangible, comme objet de l’architecture (considérée dans son acception large, incluant en grande partie le paysagisme et l’urbanisme). Les trois premières parties traitent successivement de la manière dont l’architecture de la voie a été conçue jusqu’au début du XXe siècle, suivant trois paradigmes : l’édifié, le jardin et le flux. La quatrième et dernière partie s’intéresse à l’abandon, aux permanences et aux recompositions que provoque l’irruption de la circulation automobile et se demande si, comme il est communément admis, ce nouveau mode de locomotion est à l’origine d’un changement radical de paradigme. La conclusion ouvre enfin quelques pistes de réflexions sur la manière de penser aujourd’hui la voie, à l’inverse des doctrines de l’hybridation, au sein du champ inclusif de l’architecture
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