Relation entre aluminium et silicium dans l'eau de boisson et risque de maladie d'Alzheimer : Etude ALMA+. 30 novembre 1999.
Titre complémentaire- Contribution figurant en annexe :
RONDEAU (Virginie), COMMENGES (Daniel), JACQMIN-GADDA (Hélène), DARTIGUES (Jean-François).- Relationship between aluminum concentrations in drinking water and Alzheimer's disease : an 8-year follow-up study in American Journal of Epidemiology, vol. 152 (1), 2000, pp. 59-66. Accès en ligne : https://doi.org/10.1093/aje/152.1.59
Source- Bordeaux : INSERM, 1999 - 44 p., bibliogr., ann.
Résumé- Plusieurs études épidémiologiques ont montré une augmentation du risque de démence lié à la concentration d’aluminium dans l’eau de boisson. A l’initiation de ce projet, l’analyse des données de suivi à 8 ans d’une cohorte de personnes âgées de 65 ans et plus (cohorte PAQUID) domiciliés en Dordogne et en Gironde a révélé une association significative entre une exposition à des taux élevés d’aluminium dans l’eau de boisson et le risque de maladie d’Alzheimer. Cependant, cette étude comportait plusieurs limites, notamment le nombre de personnes exposées à une forte concentration d’aluminium était faible et, de plus, ces sujets étaient regroupés uniquement dans 4 communes. L'objectif de la nouvelle étude ALMA+ est d'approfondir cette relation entre les minéraux de l'eau de boisson, et en particulier l'aluminium, et la survenue de la maladie d'Alzheimer chez des sujets de plus de 75 ans sur un ensemble de personnes à la fois exposées ou non à des taux élevés d’aluminium dans l’eau. Elle doit ainsi permettre de vérifier si de fortes concentrations d'aluminium, c'est-à-dire supérieures à 50 mg par litre d'eau peuvent augmenter le risque de démence. Cette étude a inclu 400 nouvelles personnes exposées à des taux élevés d'aluminium dans 14 nouvelles
communes de Dordogne. Ces sujets sont comparés à ceux, dits non exposés, déjà recrutés dans la cohorte PAQUID.
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