Rapport sur les transports en Bretagne intérieure.
A - ROUSSELOT (M) - Rapport - juillet 1965 - 48 p., annexes, tabl.
B - Document annexe - Commission présidée par l'inspecteur général PENE - 1961 - 17 p.
Source- Paris : Commissariat général du plan, 1965
Résumé- Une décision du ministre des travaux publics et des transports, en date du 9 novembre 1961, a institué une commission, placée sous la présidence de l'inspecteur général Pene, pour étudier les questions des transports intérieurs en Bretagne.
Le rapport de 1961 est un examen sommaire du problème. Il comporte :
- en première partie, une description de la situation actuelle des relations ferroviaires et routières de la Bretagne intérieure ;
- en deuxième partie, un essai de recherche d'une amélioration des relations actuelles. Cette deuxième partie évalue et compare les coûts des transports dans différentes hypothèses ;
- en troisième partie, une étude de l'incidence de l'aménagement des infrastructures sur le développement économique de la Bretagne.
Le rapport du groupe de travail de 1965 devait examiner "les conditions dans lesquelles pourrait être parachevé l'équipement routier de la Bretagne intérieure, sous réserve que l'effort supplémentaire concoure à l'assainissement définitif des transports de la région".
Les travaux de ce groupe ont dégagé trois points principaux :
- l'exploitation fortement déficitaire (9M.F. en 1964) d'un chemin de fer désuet dont les quelque 390 km de voie métrique constituent l'élément essentiel de la desserte régionale ;
- une infrastructure routière médiocre et peu favorable à une extension importante des trafics dans des conditions d'exploitation modernes ;
- enfin, une population sensibilisée sur les problèmes de transport, consciente du sous-développement économique de la région qu'elle attribue volontiers à l'insuffisance des moyens de desserte.
Le groupe de travail a conclu à la nécessité de mettre fin le plus vite possible à une situation économique inacceptable, tant pour la collectivité nationale que pour la population locale elle-même.
Deux solutions sont proposées :
- la fermeture totale du réseau à voie métrique et le transfert des trafics sur la route ;
- la mise à voie normale de Guigamp-Carhaix (53 km), son utilisation pour le trafic marchandises seulement, la fermeture du reste du réseau et le transfert des trafics sur la route.
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