Mission d'étude de la desserte aéroportuaire du grand bassin parisien.
A - Rapport. - 155p.
B - ann.
Rapport au Ministre de l'équipement et au Secrétaire d'Etat aux transports.
Résumé- La mission avait pour objectif d'étudier les conditions de réservation d'un nouveau site pour la création, le moment venu, d'un grand aéroport international dans le bassin parisien, en dehors de la région Ile de France. Elle faisait suite à un rapport d'étape, remis en juillet 1995, qui donnait les grandes lignes d'une stratégie à long terme, en proposant notamment un cadrage précis des perspectives de développement de l'aéroport de Roissy.
Le préfet Carrère, de son côté, recevait mandat de mener la concertation sur l'extension maîtrisée de l'aéroport Charles de Gaulle.
Le rapport, dans une première partie, intitulée "quels compléments d'infrastructures pour l'aéroport Charles de Gaulle ? résume, en l'actualisant, le contenu du rapport d'étape ; il présente ensuite dans une seconde partie les éléments d'appréciation sur la réservation d'un site pour la création d'un nouveau grand aéroport international.
La mission estime que le choix fondamental en matière de positionnement géographique se situe entre la stratégie de l'offre et celle de la demande. Elle préfère la seconde de ces options :
- parce qu'elle paraît plus cohérente avec la volonté politique affirmée par les gouvernements successifs de soumettre le transport aérien, dans le cadre européen, aux lois du marché.
- parce que la stratégie de l'offre correspond davantage aux secteurs naissants et la stratégie de la demande aux secteurs ayant accédé à la maturité, ce qui semble être le cas du transport aérien, surtout si l'on se place à l'échéance 2015-2030.
En fonction des éléments disponibles, la Mission conclut que, parmi les sites identifiés, ceux (ou celui) dont la situation est la meilleure par rapport au bassin de clientèle, sont les sites beaucerons les moins éloignés de Paris. Dans cette hypothèse, le choix devrait se faire sur la base d'une ultime optimisation du site sans pouvoir préjuger si celle-ci confirmerait la préférence manifestée par les autorités régionales en faveur de Beauvilliers.
Mais il ne faut pas perdre de vue, et l'exemple canadien est là pour le montrer, que les possibilités d'exploitation sur plusieurs aéroports restent problématiques et que les conditions de décollage d'un site éloigné sont aléatoires.
Parmi les nombreuses annexes qui complètent le rapport, on peut citer l'étude Arthur D. Little, financée par la DGAC et la région Ile de France, intitulée Evaluer les scénarios d'évolution de la desserte aéroportuaire du Grand Bassin Parisien .
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