Etude de l'impact d'une réduction des déplacements en voiture particulière sur les émissions de polluants.
Source- Paris : STP, 1997 - 35 p., tabl.,graph.
Résumé- Cette étude de l'impact sur la pollution atmosphérique d'une diminution de la circulation vise à illustrer - avant la promulgation des restrictions obligatoires en cas de menace ou de manifestation de pic de pollution de niveau 3 - ce qu'on peut attendre de mesures incitatives induisant une modification volontaire du choix de son mode de transport par le voyageur.
Pour cette raison, ne sont supposés " candidats " à changer de mode que les voyageurs pouvant rejoindre leur destination par les transports collectifs en supportant un allongement de trajet inférieur ou égal à x% du temps de trajet en transport individuel (on a fait varier x de 0 à 150%).
On peut tirer de cette étude, entre autres conclusions, trois constats importants :
- Tout d'abord que la réduction des émission n'est pas linéaire par rapport au trafic. Une réduction de 5% de la demande de déplacements en automobile procure une amélioration bien supérieure à 5 fois une réduction de 1%.
- Ensuite, on constate que les impacts sont très sensibles à l'allongement du temps de parcours que le voyageur accepte - par civisme - en optant pour le transport collectif au lieu du véhicule particulier.
- Enfin, l'impact de ces "transferts modaux " sur les émissions de polluants (les phénomènes de diffusion atmosphérique ne sont pas modélisés dans l'étude) est maximal dans l'hypercentre (5 km autour de Notre-Dame), décroît fortement lorsqu'on sort de Paris intra muros, et s'affaiblit ensuite graduellement au fur et à mesure qu'on s'éloigne.
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