Les migrations alternantes entre la Haute-Normandie et l'Île-de-France.
Source- Rouen : DRE, 2003 - 44 p.
Résumé- De grands phénomènes ont été identifiés :
- La baisse de la polarisation exercée par l'Île-de-France sur Le Havre.
- La forte dépendance de la frange ouest de la Haute-Normandie vis à vis de l'Île-de-France avec la mise en valeur de "l'effet frontière".
- L'importance des échanges entre les grandes agglomérations de Haute-Normandie et l'Île-de-France (réseau de villes).
Le département des Yvelines est celui qui arrive juste derrière Paris du point de vue du nombre d'actifs haut-normands captés. Viennent ensuite à parts sensiblement égales, les Hauts-de-Seine et le Val d'Oise qui connaît la plus forte augmentation de migrants alternants hauts-normands, (près de 70 %) entre 1990 et 1999 loin devant les Yvelines et les Hauts-de-Seine. Le classement de ces départements parisiens du point de vue de la croissance de l'emploi occupé par des non résidents est le même : le Val d'Oise est amené à capter une part de plus en plus grande des actifs hauts-normands.
En ce qui concerne la part de marché des transports en commun (TC) dans ces déplacements domicile-travail :
- Pour les pôles des Hauts-de-Seine, les TC sont bien positionnés, occupant la moitié des déplacements.
- Pour les pôles des Yvelines, les TC mériteraient d'être développées pour les pôles accessibles à partir de Saint-Lazare avec un changement.
- Les pôles du Val d'Oise sont globalement difficilement accessibles en TC (plusieurs changements à partir de Saint-Lazare), d'où la prédominance de la voiture particulière. L'utilisation de la voiture particulière est d'autant plus courante que ces pôles sont presque plus proches de la Haute-Normandie que de Paris.
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