Navigation intérieure et part de marché en 2001.
Source- Béthune : VNF, 2003 - 31 p., ann.,tabl.,cartes
Résumé- La navigation intérieure connaît depuis plusieurs années une progression soutenue. Elle a bénéficié d'une bonne conjoncture dans des secteurs, céréales et charbon notamment qui ont soutenu cette croissance. Parallèlement, les opérateurs développent des marchés qui s'inscrivent dans des schémas logistiques complexes et montrent quotidiennement leur dynamisme dans des secteurs réputés captifs du mode routier. La part relative de la navigation intérieure n'en demeure pas moins modeste à l'échelle du territoire français (2,7 % en 2001). Le réseau navigable ne recouvre qu'une fraction du territoire national, situation que ne connaissent évidemment pas le fer ou la route. Qui plus est, sur le réseau actif en matière de transport, moins de 2 000 km bénéficient d'un gabarit permettant aux unités les plus modernes et les plus productives d'évoluer. Ces axes à grand gabarit, en outre, sont dissociés les uns des autres à tel point que le terme de "réseau" doit être considéré dans son sens le plus étroit. Il est nécessaire de souligner l'impact de l'infrastructure sur le secteur. Elle conditionne de fait sa compétitivité et la couverture du pays en infrastructures routières et en voies de chemin de fer, considéré comme un acquis, fait oublier que l'infrastructure est essentielle au développement d'un mode. Il n'est pas anodin de noter que plus de la moitié du volume traité annuellement sur les voies navigables françaises s'opère en liaison avec des partenaires étrangers qui disposent de réseaux homogènes et maillés. L'exercice qui consiste à mesurer la place relative de la navigation doit donc nécessairement tenir compte de cette contrainte et adapter son périmètre de calcul à la zone de pertinence considérée.
La France mouillée compte 36 départements actifs en matière de transport auxquels il convient d'associer les liaisons réalisées entre ceux-ci et les trois principaux partenaires étrangers concernés : Allemagne, Belgique et Pays-Bas.
Deux approches sont retenues dans l'étude :
- l'une globale, prend en compte l'ensemble de cette fraction du territoire, les trafics internes à cette zone et ceux réalisés avec les trois pays,
- l'autre focalise l'observation sur les axes à grand gabarit ; dans ce dernier cas on limite le champ d'observation aux seuls départements irrigués par les voies en question.
En ce qui concerne le Nord-Pas-de-Calais, la Moselle et le Rhin sont également inclus, pour conserver cette logique, les échanges réalisés avec les trois partenaires étrangers évoqués plus haut.
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