Economies et substitutions d'énergie dans les bâtiments pour lutter contre le changement climatique.
Source- Paris : CGPC, 2003 - 68 p., ann., bibliogr., tabl.
Résumé- La première partie du rapport replace le secteur des bâtiments dans le total des consommations françaises, où il compte pour la moitié environ, répartie entre le chauffage, la préparataion d'eau chaude sanitaire et l'électricité spécifique. Elle indique les caractères économiques spécifiques communes à l'ensemble des usages énergétiques dans les bâtiments, notamment la très grande dispersion des acteurs. Le manque d'information qui en résulte est source d'inefficacité des mécanismes de marché. Elle rappelle brièvement les conclusions des évaluations de la politique passée des économies d'énergie dans le domaine, présente le détail des consommation d'énergie dans les bâtiments et propose une prospective de leur évolution. Dans une seconde partie, sont examinées les actions prévues en France dans le domaine des bâtiments à l'horizon du Protocole de Kyoto, c'est-à-dire à court terme. Leurs ambitions sont très limitées. Elles utilisent toutes des technologies déjà existantes. La troisième partie est consacrée au plus long terme, caractérisé par une pénurie d'énergies fossiles et l'achèvement de la lutte contre le changement climatique. On y montre que le secteur des bâtiments sera alors probablement au centre des politiques énergétiques par sa capacité à utiliser les énergies renouvelables classiques. Enfin, les gains possibles par de nouvelles technologies envisageables sont indiquées.
© Ministère de la Transition écologique et solidaire