Espaces de naturalité en ville : rôle pour la biodiversité et le bien-être habitant. Rapport final. 14 novembre 2010.
Titre complémentaire- Contributions figurant en annexes :
- Espaces de naturalité en ville : rôle pour la biodiversité et le bien-être habitant.- Poster du Colloque international du Programme PIRVE, Lyon 11 mars 2010.
- COHEN (Marianne), BAUDOIN (Raymond), GODRON (Michel), PALIBRK (Milena), PERSYN (N.), RHEIN (C.), REMON (C.).- Le paradoxe haussmannien. Espaces de naturalité et citadins dans la ville dense (L’exemple de Paris, France).
- COHEN (Marianne), BAUDOIN (Raymond), CORNET (Nicolas), DAJOZ (Isabelle), GODRON (Michel), SIMON (Raphaël), PALIBRK (Milena).- Les jardins de deux quartiers parisiens : contribution à la biodiversité et liens avec les inégalités socioprofessionnelles.
- GRESILLON (E.), COHEN (Marianne), LEFOUR (J.), SIMON (L.), GOLDNER (L.), REMON (C.) - Au-delà de la séparation entre homme et nature. Représentations et pratiques de la nature des Parisiens à l’heure de la ville durable
Source- Paris : Université Paris, 2010 - 70 p., ann., bibliogr.
Résumé- Ce projet étudie les « espaces de naturalité », éléments de la mosaïque urbaine où la végétation spontanée est présente. Les espaces de naturalité pourraient remplir un service de préservation de la biodiversité et un service culturel auprès des habitants, à travers les rapports sensibles des usagers à leur espace et l’amélioration de leur qualité de vie. L’objectif de la recherche est donc d’évaluer dans quelle mesure ces espaces de naturalité remplissent ces fonctions de services écosystémiques et s’ils sont accessibles à tous ou s’ils génèrent une forme d’injustice environnementale.
Les hypothèses formulées concernent les relations entre morphologie paysagère urbaine, structure socio-économique et biodiversité, le lien entre type de biodiversité (domestique/naturelle), catégorie sociale, mode d’usage des espaces et perception de la biodiversité.
Ainsi sont prises en compte les interactions complexes entre la dimension sociale et biologique du fonctionnement des systèmes urbains, justifiant la construction d’un collectif interdisciplinaire. Celui-ci associe des champs de recherche concernés par la question du vivant (biologistes), de son organisation spatiale (biogéographes) et de sa mise en relation avec la qualité de vie des citadins (géographie humaine, sociologie), et de sa gestion (collectivités).
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