Concertation et coproduction de la propreté des rues. Terrains comparés à Mulhouse et Besançon (France), Rufisque (Sénégal) et Mohammedia (Maroc). 13 mars 2012.
Source- Besançon : Université de Franche - Comté, 2012 - 195 p., bibliogr., photogr.
Résumé- Dans cette recherche, la concertation est abordée sous l’angle de l’expérience "ordinaire" et informelle des "citoyens-citadins" en étudiant la place réciproque des acteurs institutionnels et des "citoyens-citadins" ordinaires dans la constitution d’"arènes publiques" reconfigurant leurs rapports, leurs identités et l’objet lui-même. Il s’agit de vérifier trois hypothèses concernant les capacités politiques nécessaires à ce changement de régime de l’expérience. Les acteurs doivent être capables, d’une part, d’instituer une "communauté d’enquêteurs" ; d’autre part, de mobiliser chacun cinq domaines de compétences dans les cadres culturels et identitaires, matériels (spatial et historique), politico-institutionnels, techno-scientifiques et économiques. De plus, l’engagement de ces capacités varie en fonction des différences d’usages des rues, selon qu’elles sont plus ou moins investies comme espaces de mobilité ou espaces de séjour. Une approche comparative du problème de la propreté des rues dans quatre villes permet de faire apparaître pleinement la singularité de chaque site tout en produisant des généralisations contrôlables ne sacrifiant qu’un minimum d’informations.
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