L'appropriation du développement durable par les États modernes. Le cas de la coopération internationale au Brésil. Mars 2008.

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Résumé

Cette recherche part de l’opposition entre développement moderne (l’utilisation de grands projets implantés par l’État et son système d’experts devant permettre à une nation de se développer, au besoin contre ses populations locales) et développement durable (fondé sur la participation, la multivocalité, l’alliance de l’économique, du social et de l’environnemental et la mondialisation des problèmes et des solutions). Le développement moderne étant largement antérieur au durable, l’articulation par un État particulier de deux notions si opposées ne peut être conçue que comme l’appropriation de certains principes de durabilité dans une logique fondamentalement moderne, appropriation que la coopération internationale peut venir renforcer ou empêcher, mais pas fondamentalement modifier. Il s’agit ici d’étudier la manière dont se fait cette appropriation dans le cadre d’un grand pays moderne, le Brésil, très concerné par le développement durable du fait de la présence sur son territoire de la plus grande partie de la forêt amazonienne – et à ce titre aussi très concerné par la coopération internationale.

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