Pratiques professionnelles, marchés et politique. Dispositifs de normalisation environnementale en viticulture et processus délibératifs. S'organiser pour sortir des "phytos" ? Variations dans la réception et la qualification concertées de l'herbe comme alternative au désherbage chimique en viticulture. Mars 2013.
A - Volume 1. Principaux résultats d'analyse.- 42 p.
B - Volume 2. Monographies.- 459 p.
C - Synthèse.- 5 p.
Source- Toulouse : Université de Toulouse, 2013 - bibliogr., tabl., graph., ann.
Résumé- L'objectif de cette recherche a visé à accompagner un projet intitulé "Zéro Herbi Viti" - piloté par l’Institut Français de la Vigne et du Vin Sud-Ouest (IFV SO) - dont la finalité est la suppression totale des herbicides en viticulture par l’expérimentation de pratiques alternatives au désherbage chimique (enherbement total de la vigne, désherbage mécanique, etc.). Les expérimentations se sont déployées sur cinq territoires de production vitivinicole différenciés par leur logique de production (AOP/IGP) et caractérisés par leur fort enjeu environnemental : AOP Haut-Médoc, AOP Entre-deux-mers/Bordeaux supérieur, AOP Cahors, AOP Madiran, IGP Côtes de Gascogne.
Pour mieux saisir les conditions d’émergence et de transfert des systèmes économes en herbicides en viticulture, les auteurs souhaitaient observer - aux interstices de l’action publique et professionnelle - les marges d’actions collectives qui s’inventaient, au gré des mises en débat (et en œuvre) du projet "Zéro Herbi Viti", entre organisations professionnelles vitivinicoles et agence de l’eau Adour-Garonne. Il s’agissait alors d’analyser des formes inédites de coopération - concertation participant à co-construire des dispositifs émergents de normalisation environnementale.
© Ministère de la Transition écologique et solidaire