Influences du contexte urbain et du rapport au cadre de vie sur la mobilité de loisir en Ile-de-France et à Rome. Thèse soutenue le 30 novembre 2012.
A : Tome I.- 606 p.
B : Tome II - Analyses contextuelles.- 198 p.
Source- Marne la Vallée : LATTS, 2012 - bibliogr., tabl., graph., photogr., cartes, ann.
Résumé- Le périurbain est régulièrement stigmatisé au titre de la surmobilité (notamment automobile) qu'il entraîne. Ce travail de doctorat met à l'épreuve cette critique en explorant les liens entre le cadre de vie et la mobilité de loisir. De fait, si certains travaux ont porté exclusivement sur l'influence des variables socioéconomiques des ménages pour expliquer leur mobilité, d'autres ont mis en évidence l'influence du contexte urbain. Les agglomérations francilienne et romaine, qui présentent des structures urbaines et des modèles de périurbanisations contrastés, ont constitué le terrain d'étude. Pour cet échantillon, des familles ont été retenues et des enquêtes ont été menées dans 9 quartiers, se distinguant par leur situation géographiques et leur niveau de desserte en transport collectif. Ce travail empirique a combiné trois approches complémentaires : une approche contextuelle dans laquelle sont décrites les caractéristiques fonctionnelles, sensibles et sociales des terrains d'étude, une approche qualitative comprenant 81 entretiens semi-directifs et une approche quantitative reposant sur 2250 entretiens téléphoniques. Les résultats obtenus montrent le rôle du rapport au cadre de vie dans la construction d'un mode de vie sur lequel se fonde la mobilité de loisir. L'attention portée à la relation entre le ménage et son cadre de vie a permis de montrer que la mobilité de loisir dépend notamment de la représentation que le ménage se construit de son cadre de vie.
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