Valériane : Vulnérabilité des écosystemes à l'azote d'origine atmosphérique. Vers un modèle de charges critiques en intégrant la protection de la biodiversité végétale du territoire français. Rapport final. 15 décembre 2011.
(VALERIANE : ecosystems vulnerability to nitrogen of atmospheric origin-towards a model of critical loads of nitrogen integrating protection of plant biodiversity in franche territory).
Source- Toulouse : Ecolab, 2011 - 88 p., bibliogr., tabl., graph., cartes, ann.
Résumé- Les dépôts atmosphériques azotés ont un impact reconnu sur la biodiversité végétale. Dans le cadre de la convention de Genève, des modèles de charges critiques sont utilisés pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes aux polluants atmosphériques à longue distance. Or les modèles de charge critique actuels ne sont pas satisfaisants pour définir, dans l’absolu, des objectifs de protection pour la biodiversité végétale qui est particulièrement sensible aux polluants azotés et acidifiants. Afin d'améliorer la prise en compte des objectifs de protection dans la détermination des charges critiques, une approche couplant modèle biogéochimique et modèle écologique a été proposée au niveau européen. Les premiers travaux sur cette approche de modélisation couplée, montrent que, pour être pertinente, elle doit être adaptée au territoire à évaluer. L’objectif du projet proposé était de réaliser une étude de faisabilité pour le développement d’un modèle couplé de charge critique intégrant la protection de la biodiversité végétale vis-à-vis des dépôts atmosphériques azotés et acidifiants sur le territoire français métropolitain. Cette étude s’est concentrée sur les écosystèmes forestiers. Dans un premier temps, le projet s’est attaché à analyser les modèles biogéochimiques potentiellement utilisables en France et à compléter le modèle écologique Ecoplant en région méditerranéenne afin qu’il couvre au mieux le territoire national. Dans un second temps, il s’est agit d’améliorer un second type de modèle écologique (valeurs indicatrices de type Ellenberg et de Landolt), puis d’évaluer, l’applicabilité des modèles biogéochimique et écologiques retenus avec, comme outil, une analyse de sensibilité.
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