Projet Lab2Green. Une étude expérimentale de l’impact sur les choix des consommateurs de différents systèmes d’évaluation environnemental apposés en face avant des aliments. Juillet 2014.
A - Rapport scientifique.- 62 p.
B - Annexes.- 70 p.
Source- Grenoble : UMR GAEL, 2014 - bibliogr., graph., tabl.
Résumé- Le projet Lab2Green a traité de la question de l’efficacité d’une politique d’étiquetage environnemental des aliments dans un contexte où un logo homogène de type face avant des emballages des aliments serait mis en place. Deux questions ont été traitées : une telle politique serait-elle efficace dans son principe et si oui, quel format précis de logo serait préférable ?
Les principaux résultats ont montré que :
- les produits d’origine animale ont un impact négatif plus important sur l’environnement que les produits d’origine végétale ;
- la variabilité de produit à produit au sein de chaque famille des impacts environnementaux est beaucoup plus grande pour les familles de produits animaux que pour les familles de produits végétaux ;
- les emballages métalliques sont les plus impactants des emballages retenus dans l'offre de produits de ce travail de recherche ;
- même sans étiquetage face avant, les sujets ne choisissent pas spontanément les produits qui ont le plus fort impact sur l’environnement ;
- ils ne choisissent pas non plus les produits les plus chers et les plus malsains ;
- il est difficile de prédire les comportements d’achat et, donc l’impact environnemental de la consommation, via les profils socioéconomiques des acheteurs ;
- l’étiquetage environnemental a un effet significatif sur la qualité environnementale des achats des consommateurs ;
- l’étiquetage de type feu tricolore, qu’il soit synthétique ou analytique, est plus efficace que l’étiquetage quantitatif ;
- l’étiquetage analytique (trois feux tricolores) est plus efficace que l’étiquetage agrégé ;
- l’amélioration de la qualité environnementale due à l’étiquetage environnemental n’impacte ni le prix au 100 g des choix des consommateurs, ni leur qualité nutritionnelle.
Il s'est avéré donc possible, via un affichage judicieux, de réduire les impacts environnementaux sans diminuer la qualité nutritionnelle ni augmenter les prix.
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