Etude des mécanismes de tolérance aux effets immunopathologiques de certains polluants métalliques (exemple particulier des dérivés du mercure).
Titre complémentaire- Contribution figurant en annexe :
FIELD (Anne-Christine), CACCAVELLI (Laure), FILLION (Jacqueline), KUHN (Joëlle), MANDET (Chantal), DRUET (Philippe), BELLON (Blanche).- Neonatal induction of tolerance to Th2-mediated autoimmunity in rats.- In International Immunology, Vol. 12, n° 10, pp. 1467-1477. Accès en ligne : https://doi.org/10.1093/intimm/12.10.1467
Source- Paris : INSERM, 1999 - 10 p., bibliogr.
Résumé- Les dérivés inorganiques du mercure sont présents dans les produits utilisés pour les soins des hommes et des plantes dont ils se nourrissent ; ces dérivés inorganiques sont également présents dans la fumée des cigarettes dont la consommation s'accroît. Le chlorure mercurique (HgCl2) est un dérivé inorganique qui peut intervenir dans l'évolution de certains cancers. D’autre part, chez des individus génétiquement prédisposés, une exposition chronique à des doses subtoxiques de mercure inorganique a des effets immunopathologiques. Toutes les manifestations immunes de la maladie mercurique sont autorégulées. Pour mieux comprendre les mécanismes impliqués dans cette régulation, un modèle de tolérance à la maladie mercurique a été mis au point chez le rat nouveau-né. Ce modèle a permis d’identifier le type de lymphocyte T qui conférait une protection contre la maladie mercurique.
© Ministère de la Transition écologique et solidaire