La "démocratie participative", de mai 68 aux mobilisations anti-TGV. Processus de consolidation d'institutions sociales émergentes.
A - Volume 1.- 325 p. (versions papier et électronique).
B - Volume 2.- 286 p. (versions papier et électronique).
C - Volume 3 : Annexes.- non pag. (version papier).
Source- Paris : Université Paris I, 2000 - 634 p., bibliogr., ann.
Résumé- La thèse analyse la dynamique à travers laquelle, à partir de la fin des années 60, la "démocratie participative" se construit en France, et peut, sous certaines conditions, se nourrir d'elle-même. L'approche adoptée articule trois sous-champs de la science politique souvent utilisés de façon cloisonnée : analyse des transformations de l'action publique, sociologie des mobilisations, et théories de la démocratie et de la participation politique, en s'appuyant notamment sur la notion de structure des opportunités politiques. La "démocratie participative" est ainsi analysée dans son caractère diffus, protéiforme, complexe et largement non voulu, ce qui permet de dresser un inventaire des procédures et démarches participatives, et de souligner la diversité des attentes auxquelles elles sont supposées répondre. La méthodologie utilisée combine un travail de recensement et d'analyse des procédures participatives existantes, s'appuyant sur des enquêtes de terrain mais aussi sur l'analyse secondaire de la littérature existante, avec l'étude plus fine d'une procédure particulière - le débat public - à travers un cas d'application, - un projet de ligne ferroviaire à Très Grande Vitesse.
© Ministère de la Transition écologique et solidaire