Transports : à problèmes nouveaux, solutions nouvelles.
Rapports introductifs et synthèse des discussions.
XIII ème symposium CEMT, Luxembourg, mai 1995.
BUTTON (K). - Le transport au 21 ème siècle.
ANDERSSON (A). - Transport et dynamique économique.
SCHONKNECHT (R). - L'adaptation de l'offre de transport.
CHATELUS (G), POINCELET (M), REYNAUD (C). - Pays d'Europe centrale et orientale.
LARSSON (S). - Le point de vue des employeurs.
JASPERS (A), HERK (EJM van). - La perspective des employés.
LOPEZ PITA (M). - L'approche des usagers.
STANCIU (M), PAVELESCU (IE), HUTULEAC (C). - Pays d'Europe centrale et orientale.
VOIGT (U). - Le développement des flux.
JUAN (JC), BESSAT (J). - L'accès aux marchés de transport et les effets transfrontaliers.
NASH (C). - L'intégration des réseaux.
TROJANOWSKA (K). - Pays d'Europe centrale et orientale.
LIAN (J). - L'impact des grandes infrastructures.
JACOBS (E). - L'aménagement du territoire.
BLOM (JA). - Le transport local.
SCHARLE (P). - Pays d'Europe centrale et orientale.
GURTLICH (G). - Les charges d'investissement et d'exploitation.
PONTI (M). - L'organisation des marchés de transport.
JEANRENAUD (C). - La taxation des transports.
NAVRATIL (J). - Pays d'Europe centrale et orientale.
Source- Paris : OCDE, 1996 - 724p., tabl.,graph.,cartes
Résumé- Les thèmes abordés concernent principalement les mutations économiques et sociales que connaîtra le secteur des transports durant la première moitié du 21ème siècle, l'objectif étant de soulever le plus grand nombre de questions liées à l'avenir d'une politique des transports vraiment paneuropéenne.
La nouvelle politique des transports au siècle prochain devra tenir compte de la prochaine libéralisation des transports à l'intérieur de l'Union européenne et de l'ouverture des PECO à l' économie de marché ; elle devra aussi essentiellement répondre aux aspirations légitimes des citoyens en matière de protection de l'environnement, de conditions de travail, de répartition optimale entre les modes, de répression et de concurrence déloyale.
Il ressort des débats que les préoccupations liées à l'organisation et à la consolidation d'un marché concurrentiel des transports ont été au centre des discussions. Cependant, il a été accordé autant d'importance à débattre des mécanismes de régulation économique des marchés de transport que des modalités de régulation de la concurrence ou des problèmes de tarification et de choix des investissements dans le cadre d'une politique de développement durable.
Les recommandations formulées préconisent essentiellement :'- pour les pays d'Europe occidentale
- l'internalisation tarifaire des coûts externes,
- l'affectation des ressources ainsi dégagées à des investissements de capacité,
- l'accélération des réformes de structure des services ferroviaires,
- le développement d'un marché du transport combiné profitable, ce qui suppose l'interconnexion des réseaux de transport.
2- pour les pays d'Europe centrale et orientale
- l'assainissement du marché et la mise en place de lois et de règlements,
- la restructuration et la privatisation des entreprises,
- le développement des nouvelles compétences professionnelles,
- l'entretien et la modernisation des infrastructures existantes,
- l'investissement sur des projets prioritaires réalistes.
3- pour la politique commune des transports
- la recherche d'une intégration européenne des réseaux plus soutenue, notamment dans le secteur ferroviaire sur la base de la directive 91/440, dans le cadre d'une politique de l'intermodalité,
- l'intégration des territoires, notamment les territoires transfrontaliers, en accompagnant les initiatives des acteurs locaux,
- l'harmonisation fiscale et sociale des conditions de la concurrence,
- l'ouverture en direction des PECO, malgré les risques réciproques d'asymétrie concurrentielle.
Enfin , les participants ont réclamé aux responsables politiques des moyens pour améliorer les instruments d'analyse et de prévision dont ils disposent ; les déficiences des bases de données, notamment européennes, permettant de formuler des diagnostics précis ont été rappelées et les conséquences de ces déficiences sur les méthodes d'évaluation économiques des grands projets d'infrastructures ont été soulignées.
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