Eléments pour un bilan de la première phase du TGV.

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Résumé

Présentation des résultats de la première phase de mise en service du train à grande vitesse en 1981 et 1982 et étude des effets directs et indirects du TGV sur la structure socio-économique des régions desservies.
On constate sur l'ensemble de la clientèle une augmentation des catégories socio-professionnelles correspondant aux cadres supérieurs et moyens et aux voyages d'affaires. Pour mesurer les effets indirects du TGV sur le contexte économique et social qui, plus lents à apparaître, ne peuvent pour le moment être mesurés, un recueil de données descriptives de l'évolution démographique et économique des régions plus ou moins directement desservies par la ligne nouvelle a été mis en place, et deux études ponctuelles sur la gare de Montchanin-Le Creusot et la gare de Mâcon ont été lancées. Il n'y a pas eu d'effet d'anticipation au niveau du marché foncier et les effets indirects sur l'emploi et la démographie sont peu apparents, les retombées les plus visibles concernant l'activité touristique.
Bien que les temps de parcours soient comparables à ceux de l'avion, le TGV constitue une amélioration des conditions de transport au niveau des tarifs, des fréquences et de l'accessibilité aux centres de Paris et de Lyon.

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