Evolution de l'usage des transports collectifs et politiques des déplacements urbains.
Source- Paris : Documentation française (La), 2003 - bibliogr.
Résumé- Entre 1976 et 1995, Lyon a connu la construction de quatre lignes de métro et l'amélioration de son réseau de surface, le tout pour plus de 2 milliards d'euros d'investissement. En 1976, la part de marché des transports collectifs représentait 22 % des déplacements motorisés. En 1995, elle stagnait à 21 %.
On imagine facilement le titre réducteur qui pourrait accompagner ces quelques chiffres dans certains journaux peu soucieux de comprendre les faits. L'agglomération lyonnaise est pourtant située dans le peloton de tête des réseaux français en termes d'usage des transports collectifs. Les investissements n'auraient-ils donc servi à rien ? Est-il illusoire de vouloir faire progresser l'usage des transports collectifs face à la voiture ?
C'est à ces questions que cet ouvrage tente de répondre, car l'exemple de Lyon ne constitue pas l'exception, mais la règle, en France et dans de nombreuses agglomérations étrangères. Les auteurs décortiquent ainsi les tendances lourdes à l'oeuvre pour expliquer et quantifier l'évolution de la part de marché des transports collectifs. Ces tendances étant pour la plupart défavorables aux transports collectifs, ils proposent ensuite des pistes pour inverser cette tendance.
Cette analyse peut être particulièrement utile dans la perspective de l'élaboration ou de la mise en oeuvre des plans de déplacements urbains (PDU), inscrits dans la loi sur l'air et renforcés par la loi sur la solidarité et le renouvellement urbains (SRU), pour maîtriser la croissance des déplacements en voiture dans les agglomérations.
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